Commémorations du 11 novembre, pour ne pas oublier la place des chevaux dans la grande guerre
En Bretagne, le cheval de trait breton était également représenté lors des commémorations de l’armistice de la grande guerre, et ce, grâce à Laure Cornen des roulottes d’Iroise, et Catherine Tilly, des équipages de la vallée. Ces deux professionnelles de l’attelage n’intervenaient pas au titre de leur activité, mais simplement en tant que passionnées des chevaux. Accompagnés de leur cheval, elles tenaient par leur simple présence à rappeler les énormes sacrifices que la race équine a subi lors de la grande guerre. Grâce à leur initiative, les traits bretons ont ainsi pu être vus aux défilés de Langonnet et de Locmaria Plouzané.
Laure Cornen a par ailleurs créé 3 panneaux d’exposition pour mieux faire connaître l’impact de cette guerre sur la plus belle conquête de l’homme. Ces panneaux permettent de découvrir plein d’informations intéressantes sur la place du cheval, de l’âne mais également d’autres animaux dans la guerre 14-18. Leur rôle méconnu est ainsi mis en lumière et ressorti de l’oubli.
Au début du XXème siècle, le cheval et l’âne constituaient une force primordiale pour tous les travaux, notamment agricoles, et leur réquisition, en plus de l’appel des hommes au front, a déstabilisé l’équilibre du monde rural. Ils ont subi eux aussi les atrocités de la guerre, et ils sont morts par milliers, voire millions. D’autres pays leur rendent hommage avec des monuments aux morts. En France, la démarche n’a pas encore été entamée, excepté l’initiative privée d’un habitant du Finistère, qui a créé un cénotaphe « à la mémoire du cheval inconnu, ancien combattant des batailles équestres dans le monde ».
En annexe, un article du Télégramme sur les commémorations de Langonnet, un second tiré du Ouest France sur les commémorations de Locmaria-Plouzané et un lien vers une page web montrant le cénotaphe finistérien.
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