Hommage à nos compagnons disparus au cours de la « grande guerre »

1) une exposition avec l’association du patrimoine de la commune :

– voir les 3 panneaux en pièce jointe

2) une cérémonie au monument aux morts :

– avec un défilé dans le cœur de la commune

– un temps de recueillement au monument aux morts après les discours des officiels.

Laure y participe, en tant que propriétaire d’équidés, afin de ne pas oublier ENCORE la place majeure des chevaux, ânes et mulets durant ce conflit. Ils ont souffert aux côtés de nos soldats et leur place n’a jamais été reconnue (du moins en France). Son projet a été retenu par la commune avec un fort soutien des élus en charge de cette manifestation.

Sur les réseaux sociaux, Laure constate que de nombreuses personnes s’émeuvent de ne pas avoir de monuments aux morts pour les animaux de guerre à Paris – comme il y en a dans d’autres grandes capitales. Elle rajoute : « Ce n’est pas à Paris que la mort de ces milliers d’équidés s’est fait le plus cruellement ressentir, c’est en Province ! Aussi, avant d’attendre que les responsable parisiens prennent une décisions, ne peut-on pas à notre échelle, dans notre commune, faire bouger les lignes ! Pourquoi faudrait-il que tout se passe à Paris ? Nos chevaux bretons ont payés un lourd tribu durant cette guerre, à nous aussi de nous mobiliser. »

Il est donc prévu, à Locmaria Plouzané, à la suite du défilé des militaires, que Laure défile à pied avec sa jument harnachée (l’idée est d’être à ses côtés et non pas de la dominer en étant sur son dos ou dans une calèche – juste à ses côtés, comme ses ancêtres ont été à côtés de nos soldats). Ses petits ânes (« Cat Cat » et « Picotin ») suivront également avec leur bât en étant tenu par le licol. Suivra ensuite la population présente à cette commémoration.

L’idée de Laure est d’essaimer cette initiative dans de nombreuses communes pour toucher plus de monde.